Pourquoi prendre le temps de rédiger un brief ?

Contrairement à une idée trop répandue, la rédaction d’un brief ne vous fera pas perdre de temps, (de 15’ à 1H, selon votre expérience, la nature du contexte et la forme du moment) mais plutôt gagner en efficacité. Négliger cette étape, c’est prendre le risque de l’approximation. Le rédacteur ne connait pas votre site, vos différentes publications, votre univers et vos cibles. Il va donc les survoler et proposer un premier jet qui vous laissera, sauf miracle, « sur votre faim ». De réécriture en relecture, vous obtiendrez un contenu plus convenable, mais fruit de compromis sur la forme finale et de perte de temps ou de budget. A l’inverse en prenant un moment pour clarifier et poser vos idées, vous fixez une ligne de conduite et des repères éditoriaux communs pour avancer vite et bien.

La check-list d’un brief rédacteur efficace

Un brief - rédacteur est une simple fiche qui fixe les éléments principaux de votre commande. Voici les principaux éléments qui la composent :

 Le nom du projet : indiquez le ou les sujet(s) de votre projet et les titres possibles (mots-clés) du texte. Nombre d’articles et articulation des articles.
 La cible : assimiler et comprendre les attentes de votre lectorat principal permet au rédacteur d’adopter la tonalité la plus en phase.
 L’angle : quel point de vue en tant qu’éditeur ? Technique, pédagogique, sociétal, commercial ? L’angle des contenus devra être en cohérence totale avec celui qui est adopté à court terme.
 La thématique : précisez simplement l’univers et le contexte de la publication. Et vos retours éventuels attendus après diffusion.
 Le format : dossier, article, portrait, billet, étude de cas, fiche produit… Chaque format demande une technique d’écriture et un style propre.
 La quantité : il s’agit de donner un repère clair au rédacteur qui lui permette de calibrer la masse d’infos à traiter. Si vos contenus ont des gabarits, donnez les bases existantes. Si ce n’est pas le cas, mettez-vous à la place du lecteur. La taille moyenne d’un contenu web lisible efficacement avoisine les 500 mots. Mais tout dépend de l’articulation des contenus.
 La pérennité : quelle est la durée utile prévue de l’info ? S’il y-a plusieurs niveaux (court terme et base pérenne), décrivez ce qui reste en capital sur le long terme.
 Les mots-clés : essentiels à l’optimisation du contenu pour votre référencement, il est judicieux de fournir au rédacteur les requêtes sur lesquelles vous cherchez à vous positionner, pour qu’ils puissent être valorisés au cœur du contenu.
 Le délai de réalisation : il est impératif d’annoncer une dead-line pour les textes à diffuser, une fois validés. L’écriture ne se fait pas dans l’urgence et l’anticipation permet un peu de sérénité partagée.
 Un exemple : il est parfois plus simple de montrer un exemple qui vous satisfait (même chez un concurrent) que d’essayer d’expliquer un concept. Surtout s’il n’est pas encore défini par une charte éditoriale.