Tendances / avril 2012
Sources : Jean-Daniel Boutet
Depuis peu, les collectivités se lancent dans les réseaux sociaux. Pas toujours maîtrisé, ce nouveau vecteur de communication demande quelques précisions…
Quel intérêt pour la collectivité de twitter ou d’avoir une page Facebook ?
Toucher un public différent de celui des autres supports (magazines ou site institutionnel). Le public jeune se laisse plus facilement tenter par un « j’aime » Facebook que par le magazine municipal.
Et aussi créer un lien avec les citoyens et rendre un service public en donnant accès au contenu utile créé pour les usagers.
Quelle fonction pour les réseaux sociaux ?
Le réseau social n’est pas un moyen de communication en soi, mais bien un relais d’information qui peut s’avérer très puissant s’il est bien maîtrisé. D’où la nécessité de penser globalement son projet et de rester cohérent sur l’ensemble des supports de communication pour les faire interagir.
Le Conseil Général de la Vienne a bien compris l’intérêt des réseaux sociaux en créant une page Facebook (mais pas que !) pour un événement, une pour un espace dédié à l’emploi, et encore une autre pour sa propre actualité. A chaque page, le ton est adapté au public cible. Ni trop « djeunes », ni trop has been. Chacun y trouve son info.
La clé de la réussite : la veille proactive
On ne le dira jamais assez, pour bien communiquer, il faut veiller. Et justement, tous ces réseaux sont de formidables outils de veille. Regardez ce qui se fait autour de vous et intervenez, soyez proactif ! Mais toujours dans le but d’apporter un réel service ou une information. L’intérêt ? « Pour mobiliser les internautes et créer une communauté autour d’une organisation, il faut veiller sur les conversations que les internautes ont entre eux pour s’y introduire. Il ne s’agit pas de surveiller au sens néfaste du terme, mais bien de veiller comme une mère se préoccupe toujours de ses enfants adultes » explique Jean-Daniel Boutet. « Cette veille active concerne la totalité de l’environnement web d’une organisation : les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et autres), les blogs aux mêmes thématiques, les forums de discussions… »
Le web 2.0 induit l’échange et modifie profondément la façon de communiquer. Il ne s’agit plus d’annoncer mais de donner envie d’interagir. Par exemple, en incitant le citoyen à s’investir dans un festival, à participer à sa programmation ou à relayer l’information auprès de ses amis.
Dompter les réseaux sociaux peut ouvrir des portes auxquelles les autres médias n’auraient pas pu donner accès.