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SI LE DIGITAL FOCALISE SUR SES CAPACITES INTERACTIVES, LE PRINT N’A PAS DIT SES DERNIERS MOTS

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Ces dernières années la façon de communiquer des collectivités a considérablement évolué. Les plus (...)

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Transformer son communiqué en article : les 5 points clés

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Un communiqué efficace est un communiqué qui devient un article ; lequel interpelle ses lecteurs. (...)

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Des contenus web plus lisibles

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C’est entendu, on ne lit pas sur écran comme sur papier ! Alors, comment faire pour encourager (...)

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Collectivités et réseaux sociaux, cqfd

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Sources : Jean-Daniel Boutet Depuis peu, les collectivités se lancent dans les réseaux sociaux. (...)

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 / mai 2012

2000 ans de lecture de brèves au café du coin. Un héritage lourd à porter ? Un décalage avec les effets de convergence ? Sûrement. Mais le consommateur-citoyen-lecteur a des habitudes culturelles. Pour Dominique Wolton, « le support est central, il n’est pas juste pratique, c’est une culture aussi ». Notre relation aux écrans crée un nouveau rapport d’immédiateté avec l’information sans se substituer aux précédentes, donc à celle du papier : « l’usage de l’écran ne supprimera pas celui d’autres supports, il le complètera ».

Eléments de réflexion et 2 témoignages en vidéo sur un usage raisonné du Print, l’Université de Poitiers et Via Patrimoine, une association qui œuvre dans la valorisation du patrimoine en Charente. Le choix du Print, pourquoi ?

LE PAPIER, REFERENCE UNIVERSELLE

Pour Nicolas Routier, Directeur Délégué Général du groupe La Poste « le papier reste le support idéal pour nos échanges intellectuels, culturels ou personnels. C’est un vecteur d’émotions... et une référence culturelle universelle ». Normal que La Poste défende son marché historique, mais qu’en est-il des usagers ? Une étude Harris Interractive en 2011 nous apprend que plus de 90% des français préfèrent lire un livre imprimé sur papier à un livre sur support numérique. Projetés en 2021, ils ne seraient que 25% à adopter le digital comme support privilégié. Et une grande majorité plébiscite encore le papier, pour les documents utiles (feuilles de paye, assurances, contrats...).

LE PRINT EST-IL POLITIQUEMENT INCORRECT ?

Près de 5 niveaux de recyclage pour le papier, 7 pour le carton ; on ne fait pas mieux. Nos écrans digitaux auront du mal à faire aussi bien. Surtout avec les métaux lourds embarqués dans les tablettes. Le meilleur rapport écologique consiste dans une gestion responsable des ressources végétales renouvelables. La consomation raisonnée et le reboisement sont plus simples à mettre en place que les circuits complexes de recyclage des composants. Mais si les imprimeurs ont rapidement modifié leur mode de production en passant au développement durable, ils ont mis du temps à intégrer un argumentaire face au dogme du
« zéro papier » qui s’est imposé dans de nombreuses institutions.

LA REVANCHE DE l’ANALOGIQUE

Le papier n’a pas fini sa mue, car déjà se profilent de nouvelles technologies. Le « watermarking » (tatouage numérique) devrait être la première à apparaître. Il s’agit de coder de manière invisible des éléments dans un document qui, une fois détecté par un lecteur approprié et chargé dans un smartphone, par exemple, renvoie sur le Web ou une application. Une logique proche du tag 2D, mais créativement plus neutre.

La « video-in-print » ? Citroën et l’agence H l’ont prouvé il y a quelques temps, il est possible d’encarter une vidéo dans un document papier, en l’occurrence un titre de la presse magazine… lui-même connectable par un port USB. Au-delà du coup médiatique viendra le temps où certains vont s’approprier la technologie pour s’apercevoir que diffuser de la vidéo dans un courrier est devenu parfaitement réaliste.

Aujourd’hui en France, contrairement aux quotidiens, la presse magazine se porte bien avec 96% de lecteurs et des titres qui font preuve d’innovation et de singularité de contenu. Un contrat de lecture avec l’imprimé qui n’exclut nullement l’usage du digital : 80% des lecteurs de la presse magazine vont sur des sites de presse en ligne et 40% consultent des applis mobiles. Loin de se cannibaliser le print et le digital se complètent et s’enrichissent mutuellement.

VIDEO 1 // UNIVERSITE DE POITIERS // LE CHOIX D’UN MAG HAUT DE GAMME-

Le nouveau directeur de la communication de l’Université de Poitiers a fait le choix d’un magazine haut de gamme. Objectif : promouvoir l’institution auprès des parents et enseignants. Sa méthode : concevoir la publication, d’un point de vue éditorial et graphique, comme s’il s’agissait d’un magazine vendu en kiosque. Un résultat convainquant dès le numéro 1 !

VIDEO 2 // VIA PATRIMOINE // LE CHOIX DE L’INFO

Comment changer le regard des élus, des adhérents et des clients de Via Patrimoine ? En se lançant dans l’aventure éditoriale d’un magazine trimestriel, les 7 professionnels de la structure de valorisation du patrimoine de l’Angoumois ont un objectif très clair : expliquer et montrer les différentes facettes de leur activité.
Un pari réussi avec aujourd’hui 14 numéros au compteur et qui débouche aussi sur une réelle augmentation des prestations.